Le scandale #MeToo

L'ancien représentant Ruben Kihuen, un démocrate qui a quitté le Congrès au milieu d'accusations de harcèlement sexuel de plusieurs femmes, a perdu une offre pour un siège au Conseil municipal de Las Vegas mardi soir. Kihuen, qui a sauté dans la course quelques jours après la fin de son mandat au Congrès en janvier, a couru dans un champ bondé et contre une campagne conçue spécifiquement pour l'empêcher de remporter le siège, `` No Means No, Ruben '', un groupe formé pour s'assurer que il n'a pas fait un retour au scandale post-# MeToo. Selon les résultats non officiels des élections primaires, ils ont réussi; Kihuen a raté les élections générales par seulement cinq voix. Il ne demandera pas de recomptage, a rapporté le Las Vegas Review-Journal. Au lieu de cela, deux femmes, Olivia Diaz et Melissa Clary, qui étaient considérées comme les autres candidates de haut niveau dans la course, passeront aux élections générales. «œAvec ces résultats électoraux, les électeurs de Las Vegas ont clairement montré qu'ils croyaient les femmes, faisaient confiance aux femmes et que le harcèlement sexuel ne serait toléré par personne», a déclaré une déclaration conjointe de l'assemblée Heidi Swank et Maria-Teresa Liebermann du No Means No. , Ruben PAC. Le groupe a activement sollicité Kihuen tout au long de la course, encourageant les électeurs à voter pour n'importe qui d'autre. Kihuen était autrefois considérée comme une étoile montante de la politique démocratique. Un rêveur et un mentoré de Harry Reid, il était sur la bonne voie pour avoir une carrière prometteuse. Mais son séjour au Congrès a été interrompu par le mouvement #MeToo, lorsque son ancien directeur des finances de campagne, Samantha Register, a déclaré à BuzzFeed News que Kihuen lui avait proposé des dates et des relations sexuelles malgré des rejets répétés, en plus de la toucher sans consentement. (BuzzFeed News a initialement caché le nom complet de Register, mais elle est ensuite allée au dossier dans un éditorial sur son expérience.) De plus en plus de femmes se sont présentées pour accuser Kihuen de harcèlement sexuel, et c'est au milieu de cela que Kihuen, qui à l'époque n'avait même pas encore terminé sa première année au Congrès, a décidé de ne pas demander sa réélection. Le scandale s'est finalement terminé par une enquête du comité d'éthique de la Chambre qui a conclu que Kihuen avait fait des «avancées persistantes et indésirables» envers les femmes qui devaient interagir avec lui de manière professionnelle. Le comité a également déclaré avoir trouvé les accusateurs de Kihuen «crédibles». Les cercles politiques du Nevada ont été choqués lorsqu'en mars, un site Web louche sur des femmes qui avaient accusé Kihuen de harcèlement sexuel et qui ne s'étaient pas manifestées publiquement a été mis en ligne. Le site Web a tenté d'attaquer la crédibilité des accusateurs et de défendre Kihuen. Il s'est éloigné du site et on ne sait toujours pas qui était derrière.